Loloraidoutdoor

Golgoth ! machine de guerre extraterrestre (Cf Goldorack) généralement autonome. Depuis la diffusion de la série Goldorack (oui je sais, certaines générations qui lisent ce bloggy ne l'ont même pas vu...), ce terme est utilisé pour désigner une personne de taille imposante, .....

Dans l'article (Grand Raid 73, 2011), je parle de ma rencontre avec un compagnon de route hors norme, loin de la définition même du Trailer formaté du genre sec, pas très grand.... genre crevette... Non, moi, j'ai été scotché par mon Gologoth aux allures à la fois fines et musclées, un physique hors du commun dans l'univers de l'Ultra, J'AIME!!!

Gràce à Guitoune, photographe officiel de la course (MERCI), j'ai retrouvé mon compagnon de route atypique. Imaginez, je mesure 1,78m soit avec les baskets, 1,80m. Regardez donc le spécimen à mes côtés, un physique étonnant... Et bien il s'agit de Christophe Antonoff, un sacré GRAND trailer... Une belle rencontre comme je les aime...

Parfois c'est rigolo comme une sensation, un sentiment, une idée peut se concrétiser alors qu'à aucun moment, tu n'as de repères. Je m'explique, retour sur le Grand Raid 73, 4h30 du matin?

Seb me parle de mon GPS, et puis il réalise : 'Mais tu cours sans montre, sans GPS?"

Lolo : "Heu, ben oui, j'veux pas savoir, j'vais la faire à la sensation". Ce n'est pas une 1ère, puisque j'avais couru l'Arbarine (30km) et l'Annecimes (80km) comme ça.. J'ai retenu en gros le kilomètrage des ravitos, puis... c'est tout!

Mais ce qui est assez drôle, c'est que j'avais donné un pronostic de temps, moins de 11h (à Fred, Arnaud, Jeanne) et à l'arrivée, et bien le chrono officiel de la course affiche : 11h04! Raté de 4 minutes mais du coup, à aucun moment la pression, le stress lié à la durée, au kilomètrage restant, au déniv+... Un petit sentiment de liberté, moi, j'aime bien. C'est d'ailleurs drôle car la première chose que j'ai fait en arrivant sur CRUET, c'est regarder la grosse horloge de l'Eglise pour lire l'heure.. Ca me faisait rire intérieurement car à l'heure de Facebook, montres ultra techniques, cardio et GPS, me voilà à tenter le lire l'heure sur une basique grosse horloge d'Eglise.. En tout cas, une chose est sur, c'est que ça ne m'a pas manqué du tout...

Photo "action" de Guillaume Bernard, Grand RAid 73, après la descente du Grand Colombier

Suite à un accident en via ferrata, le jeudi 5 mai 2011, la société Petzl a lançé le 13 mai, par mesure de précaution, un premier avis de rappel pour inspection des longes SCORPIO L60 et L60 CK fabriquées jusqu'en mars 2005.

http://www.petzl.com/fr/outdoor/news/actualite-produits/2011/05/13/information-accident-via-ferrata-longe-scorpio

ATTENTION : « Les systèmes d'absorption d'énergie ne fonctionnent ni sur les enfants (- de 40 kg) ni pour les ferratistes pesant au-delà de 100 kg. ». Les enfants de moins de 40kg, ça ne déclenche pas... et au-delà de 100 kg il n'y pas d'effet d'absorption." Pour les enfants de moins de 40kg, il faut les encordés.

Et bien voilà, Le Grand RAID 73 version 2011, ça c'est fait! Quelle belle épreuve, quel beau Trail mais définitivement, c'est une course très dure, technique avec de sacrés pourcentages : 73km, 5000m de Déniv+.

Réveil 3h du mat, petit dej avec Seb (Nain) avant de récupérer le Squale de Détrier (Loïc) pour arriver vers 4h10 à Cruet, capitale du vin blanc et départ du GRAND RAID 73, qui n'est pas un RAID aventure, mais une sorte de TRAIL Aventure. 

5h : départ aux flambeaux, trop bien, juste le temps d'échanger 2 mots avec Emlie Lecomte, souhaiter une bonne course à Seb, et c'est parti, GO!!! Les 280 fauves sont lâchés dans les vignes, et ce n'est pas pour les vendanges. Ca part fort devant, pfff, je laisse partir une vingtaine de coureurs, de toute manière, je n'aurai pas pu les suivre et vu ce qu'il nous attend, .... On a le temps de se mettre sur le toit!

Photos droits Kikourou

1ère grosse bosse (Roche du Guet) il fait déjà lourd, on enchaîne les crêtes très peu roulantes, et la descente au lac de la Thuile (20ème km)... Je profite du superbe levé de soleil, la classe avec ces belles crêtes caressées par les premières lueurs du jour, beau spectacle. Pour l'instant, tout va bien! Je suis accompagné d'un autre trailer qui me semble un peu pâle jusqu'au ravito. On enchaîne le Col de Marocaz, et cette fameuse montée au fort pourcentage en direction du Lindar (faut sortir le piolet). Je suis avec 3 trailers qui apparemment accusent le coup sur cette grosse ascension. Puis on file à la Pointe de la Galopaz, je reviens sur quelques coureurs et au sommet, on m'annonce 16ème! Waouh.. Suis étonné du classement, je pensais être genre 25/30, du coup, belle surprise.

Les km s'enchaînent, Nous arrivons à 5 à la station des Aillons, les 11 premiers sont passés. Je gère un peu mal ce ravito, ne mangeant pas assez je pense... Et c'est reparti pour une des plus grosses difficultés, l'ascension du Grand Colombier avec + 1000m de D+ à la clé. Dès les premiers mètres d'ascension, je sens que je suis entrain de tomber en "panne d'essence".... aie aie aie. Je ne veux pas revivre l'expérience de ma dernière participation où j'avais vu la vierge dans cette montée, mon chemin de croix avec deux boulets accrochés aux 2 pieds et vidé de chez vidé. 

Les trailers sont entrain de me distancer, pfff, je sais que je vais vivre un moment de moins bien, un moment de solitude. Je pense que je fais une sorte d'hypo, pas assez mangé durant les 6 premères heures de courses. Alors je me parle, dans ma tête tout seul : "Lolo, c'est simple tu as 2 barres, de l'eau et un peu de boisson énergétique. Au lieu de tout mettre dans la bouche secouer et avaler tout d'un coup, tu vas grignoter et boire des petites gorgées pour gérer au mieux cette panne". Je garde 2 coureurs en visu genre à 200 m, c'est ma carotte, mon espoir, garder un contact pour ne pas sombrer, me désintégrer et me dire que je reviendrai, pas tout de suite, le temps de me refaire, surtout garder le moral, je reviendrai. 

Photo Thibaud Cahez

Ca revient petit à petit, tout doucement, trop doucement, mais curieusement, la distance avec mes coureurs se réduit, notamment 2 coureurs qui décrochent les 2 autres. Il m'aura fallu 500m de D+ pour commencer à revoir la lumière, à rester sur la défensive pour ne pas faire l'effort de trop qui me ferait passer de l'autre côté, "out"! Le souci est qu'à partir de ce moment là, je resterai sur la défensive jusqu'au bout, car ces coups de pompes peuvent revenir d'un moment à l'autre. Je reviens sur eux, les dépassent et commence à revenir un un 3ème, un géant, costaud fort comme un rugbyman, impressionant. Je le rejoins au sommet du Grand Colombier (Martine Vollay m'encourage et m'annonce 15ème, pourvu que ça dure). Mon golgoth n'est pas au mieux mais il part dans la descente sur un rythme que je ne peux pas suivre. Il fait chaud et entre les Aillons et le Mont Pelat pas de ravito... pfff j'suis juste en eau, va falloir gérer ça aussi. On revient sur 2 coureurs en perdition notamment Frédéric Jung qui avait terminé 2 ou 3ème français au marathon des sables 2010. Les encouragements de Guillaume Bernard me font du bien. Mais je me fais reprendre par 2 autres coureurs au Mont Pelat du coup je reste 15ème. S'ensuit la dernière difficulté (Mont Charvet) et 10km de descente. J'arrive à courir tout du long et quelle joie d'arriver enfin à Cruet les Bains en 11h pour boucler le parcours qui a apparemment provoqué pas mal de dégâts du fait de la chaleur.

Ca c'est fait!

Coachette Anne m'accueille avec le sourire (merci pour la photo d'après course), ainsi que Christophe, beau 2ème du 23km et Manu. J'suis bien crâmé quand même. (Merci Jeanne, coachette Escalade, d'être venue). J'suis un peu brassé, pas faim, nauséeux, mais bon, entre mon coup de moins bien, la chaleur et les efforts, on va laisser passer un peu de temps avant d'avaler quelque chose (genre quelques saucisses au barbuc du soir). J'vois arriver mes potes du Val Gelon (Arnaud, le squale, Jef CoeurJolly (j'suis fan de son nom)). Puis, place au barbuc avec mon Seb, 7ème du Trail, petite bibine et quelques protéines, avant un peu de repos mérité.

Seb et Lolo

Le Grand Raid 73 est un super trail, difficile, technique, le finir, c'est sincèrement déjà un bel objectif.

"Je ne gagnerai jamais rien, sinon le droit de me dire, Yes, tu l'as fait" Bruno Care

Mais si l'orga pouvait faire passer le tracé du parcours un peu plus loin que la piscine avec l'eau couleur bleue azur d'un privé juste avant le dernier ravitaillement de MontLambert..... Je veux bien travailler le mental, mais là, avec 27°C et 11h de trail, c'est une torture psychologique.

283 inscrits sur le grand parcours : 73km et 5000m de déniv+, du beau monde sur ce parcours accidenté et cassant des Bauges. va va piquer comme disent certains Trailers, aie aie aie.... et c'est déjà demain avec un départ à 5h du matin. ca promet une bonne nuit encore cette histoire.... va être calmée la loutre demain soir!!!

J'ai été séduit et je me suis retrouvé dans le propos de Grégory Verrier dans le "Pourquoi courrez-vous" du hors série ENDURANCE TRAIL. Déjà dans sa définition de la course à pied :

extraits : "... le mot anglais "sport" viendrait du vieux français, et désignerait l'art de se de(s)porter du sérieux de l'existence.... Il s'agit à la fois d'une fuite et d'une quête. On tente d'échapper à certains tourments, mais aussi de découvrir de nouveaux espaces, de nouvelles sensations intenses, de nouvelles émotions..."

J'aime bien ce témoignage, cette notion de quête, de tourments, d'émotions et de voyages, un bien bel article à lire de tout urgence sur le MAG.

Je voulais tester une course sans manchons, c'est chose faite avec les Balcons d'Azur. Au bout de 25km environ, j'ai commencé à sentir les mollets se cramper petit à petit, sensations que je n'avais jamais eu avec les manchons BV Sport notamment. Du coup, depuis 2/3 sorties longues, je teste les manchons Spyker X-Bionic. La spécificité est que le manchon ne recouvre que le mollet, mais avec une paire de chaussettes X-Socks, ça ne choque pas.

La partie orangée est un systême de nervures dans la structure tricotée 3D permettant au sang de circuler librement, lequel est maintenu à la T° optimale, celle de votre corps. Les vibrations musculaires sont aussi amorties ce qui réduit les micro traumatismes. Bilan : des manchons compressifs mais pas trop (comme tous les produits X-Bionic), qui ne tiennent pas chauds et qui sont du coup efficaces... L'essayer c'est l'adopter avec en plus des preuves scientifiques à l'appui.

LA BONNE NOUVELLE : LE NOUVEAU X-BIONIC SPYKER BQ1 VOUS DONNE PLUS DE PUISSANCE.

LA MAUVAISE : A VOS ADVERSAIRES AUSSI....

J'aime bien....

C'est une histoire assez originale que celle de ma rencontre avec Virginie Govignon. Nous ne nous connaissons pas, et sommes tous les 2 sponsorisés Nutratlétic. Puis un jour via ce réseau qui révolutionne le monde, Facebook, nous rentrons en contact, quelques mots, quelques échanges et encouragements. Des rencontres virtuelles comme beaucoup sur le net avec comme point commun notre passion pour le sport nature.

Puis Virginie me fait part de son inscription au "Nivolet-Revard", l'occasion est trop bonne de se rencontrer pour de vrai, et concrétiser ces échanges ultra modernes par la simplicité du contact de la vraie vie. La réponse fût positive! et la veille de la course, Virgine (représentante officielle de cette si belle Bretagne) débarque sur nos terres savoyardes, à Rotherens les Bains.

Toute la smala Valette accueille l'athlète Lafuma avec grand plaisir. Sa gentillesse, sa simplicité nous permet de passer une soirée très sympathique. Et le lendemain, Virginie part aux aurores pour monter sur une bien belle 3ème marche de cette course de très haut niveau.

photo Bruno Tomozyk

Puis Virginie s'en va, traversant la France de toute part avec son super camion, pour se rendre à Valence puis à Tirange aider Guillaume Millet à la préparation de sa course. Entre "aider" et "participer", il n'y a qu'un pas à franchir, et c'est ainsi qu'une semaine après le Trail du Nivolet-Revard, Virgine remet le couvert sur cette fois, un Ultra à Tirange. Et que nous fait de beau la gazelle, elle gagne tout simplement la course avec une 8ème place au classement scratch! Incroyable! Impressioné le lolo par l'impressionante gazelle bretonne.... Un petit bout de femme tout simplement incroyable, et une bien belle rencontre presque irréelle, entre virtuelle et réalité.

photo Bruno Tomozyk

J'aime bien cette photo, je trouve qu'elle correspond bien à la perle bretonne, elle court, elle court Virginie, avec plaisir, avec envie, elle suit son propre chemin, à l'instinct.

Ce fût la bonne surprise 2010, un Trail'Orientation permettant aux raiders, trailers, orienteurs de s'exprimer dans un cadre somptueux. Imaginez-vous entrain de flirter avec le Galibier, caresser les Aiguilles d'Arves, crapahuter à 3000m d'altitude (3 passages à + de 3000) sur sentiers et hors chemins. Ce trail devient une véritable "aventure" à partager avec son coéquipier : de l'inédit, de l'original, le tout au sein de la conviviale station des karellis, un rendez-vous à ne pas rater!

Cette année, pour la 2ème édition, 70km et 5000m de Déniv+ sont au programme du Grand parcours ainsi qu'un Trail découverte, très légèrement balisé en légère orientation sur 27km et 1500m de déniv + à vivre en solitaire.

les départs seront donnés en même temps à 8h du matin le samedi 9 juillet (veinards, nous êtions partis à 5h en 2010).

Alors cliquez sur le Flyer pour réserver votre place, avec Juju (Moncomble), on est déjà inscrit, on remet le couvert, à qui le tour?